L'amour après
Marceline Loridan-Ivens · Judith Perrignon · Laure Werckmann
« Après la Shoah, comment continuer ? » et « pourquoi continuer ? » Laure Werckmann partage le récit d’une ultime renaissance en se saisissant du texte autobiographique de Marceline Loridan-Ivens, écrit avec Judith Perrignon.
Survivante de l’abomination et du siècle qui l’a générée, Marceline Loridan-Ivens illumine le XXIe siècle de sa puissance inouïe qui repousse sans cesse la tentation d’en finir. Le spectacle débute dans le noir de la nuit et de sa cécité. On entend sa voix. Elle nous plonge dans ses souvenirs, ses choix, et les pans de son récit de rescapée nous happent. Ce spectacle est un témoignage. Laure Werckmann sait faire émerger sur les plateaux de théâtre des figures féminines issues de grands récits avec le talent d’en faire des héroïnes. Ses héroïnes de la métamorphose donnent à voir et à entendre comment toute vie est à la fois traversée par de grands mouvements et créatrice de chemins singuliers, à même de renouveler nos imaginaires et nos capacités d’agir.
mardi
07
oct.
— 20h00
mercredi
08
oct.
— 19h00
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Infos pratiques
théâtre
salle modulable · 1h · dès 15 ans
CRÉATION À LA FILATURE
coproduction La Filature, Scène nationale
Distribution
d’après le texte autobiographique de Marceline Loridan-Ivens écrit avec Judith Perrignon (Éditions Grasset, 2018) adaptation, mise en scène Laure Werckmann avec Mireille Roussel musique Olivier Mellano lumière Philippe Berthomé scénographie Angéline Croissant régie Zélie Champeau, Cyrille Siffer costume Benjamin Moreau assisté de Clémence Delille perruque, maquillage Cécile Kretschmar collaboration mise en scène Noémie Rosenblatt chargée de production Alexandra Puillandre administration Côté Zen.
Production Cie Lucie Warrant. Coproduction Théâtre La Coupole, Saint Louis ; La Comédie de Colmar – CDN Grand Est Alsace ; La Filature, Scène nationale de Mulhouse ; Théâtre de la Madelaine, Troyes. Avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. L'amour après est publié aux éditions Grasset (2018).
Photo © François Berthier