Aux aguets de la minuscule transformation, les artistes scrutent, décèlent, sondent, sentent, écoutent la puissance de ce qui se cache à l’intérieur de la feuille de papier. L’imaginaire croisera la beauté et l’émerveillement de ce que la matière nous révèle. Émotions et pensées traversent les veilleur·euses à l’affût de toutes les morphologies du mouvement qui se déploient avec eux·elles. Miroir d’eux·elles-mêmes, ils·elles s’apprivoisent et s’animent faisant vivre les bruissements de la matière. Dans cet univers de matière tissée de manière industrielle, l’humain débarque comme une forme organique et biscornue, questionnant sa place, et son espace, entre un univers fabriqué et un autre plus sauvage. Cet éloge du papier nous propose une mise en scène d’un matériau porteur d’histoire, de modernité et d’avenir, d’un matériau d’une surprenante malléabilité et de séduisantes potentialités.