Inspiré·es par l’artiste japonais Shuji Terayama et par les théories et patient·es de Freud, Aoi Nakamura et Esteban Lecoq ont inventé une histoire qui implique trois protagonistes principaux et se déroule dans une maison abandonnée. Muni·e d’un casque de réalité virtuelle, le·la spectateur·rice se fraye un chemin dans une narration multiple, à travers un film à 360°, et le mystère, la folie, la beauté, la peur, commencent. Nous ne sommes plus à KMØ, mais sur une table autour de laquelle des invité·es surprenant·es festoient le cœur lourd. Ailleurs, un homme est apeuré, dans un salon vide, construit d’éléments déchirés, murs pâles, prêts à se fendre, s’effondrer. Si vous tournez la tête, autre chose surgit. Nous sommes comme voyeur·euses, mais ce que nous voyons relève de notre propre interprétation, construite via les limbes informatiques. Le public, comme halluciné, évolue dans un environnement qui brouille les frontières entre conscient et inconscient, réalité et fiction, réel et virtuel, en immersion totale dans un monde de rêves en devenir…