Le concerto pour violon de Beethoven révolutionna ce genre par sa dramaturgie inhabituelle : la tension engendrée par les notes de timbale initiales, la longue attente de l’entrée du soliste, le ton intime, lyrique de celui-ci, évitant toute démonstration gratuite de virtuosité. Quant à Brahms, il composa sa Troisième Symphonie à 50 ans, au faîte de son talent. L’oeuvre est d’une maîtrise absolue. Quelle puissance, quelle passion dans ses mouvements extérieurs ! Et puis il y a cet Intermezzo central, rendu célèbre par le film d’Anatol Litvak Aimez-vous Brahms ? et repris par tant de musiciens, de Gainsbourg et Montand à Sinatra… Un des miracles de l’histoire de la musique.
au programme :
Ludwig Van Beethoven Concerto pour violon, Op. 61
Johannes Brahms Symphonie n°3, Op. 90
pour les autres concerts veuillez vous référer au programme sur www.orchestre-mulhouse.fr
